Rencontres Littéraires

Salon du livre de Boulogne-Billancourt

Ce week end 4 et 5 décembre 2021, on se retrouve au salon du livre de Boulogne-Billancourt pour deux tables rondes que j’aurai le plaisir d’animer :

  • Sophie Avon et Catherine Cusset pour leurs romans, respectivement « Une femme remarquable » et « La définition du bonheur ». Samedi à 14h à l’espace Landowski
  • Jérôme Attal, Laure Hillerin et Marianne Lévy pour leurs romans, respectivement «Petit éloge du baiser », « À la recherche de Céleste Albaret » et « Dress codes et petits secrets ». Dimanche à 15h espace Landowski.

On s’y voit ?

Rencontres Littéraires

Fête du Livre du Var Jours 2&3

20 et 21 novembre 2021.

Comment vous dire, peu de sommeil et beaucoup de rencontres, des échanges aussi riches les uns que les autres, et mon bonheur d’avoir pour les tables rondes que j’animais des auteurs/trices au talent et à la sincérité désarmantes.

Merci à vous tous et toutes de les avoir rendues si faciles et si agréables à mener.

  • Lilia Hassaine, Sophie Avon et Nedjma Kacimi. Nous avons parlé d’Algerie, de déracinement et de femmes remarquables.
  • Matz et Thomas Rabino, nous avons parlé Résistance.
  • Laure Heinich, Jessica Moor et Manon Fargetton, nous avons abordé le douloureux sujet de la violence faite aux femmes
  • Jeremy Fel, Edouard Bureau et Jean-Baptiste de Froment pour leurs trois romans si singuliers, autour du sujet « Fables contemporaines »
Rencontres Littéraires

Fête du livre du Var Jour 1

19 Novembre 202A

Entretiens avec :

  • L’immense Jean Rouaud (et son chien 😛) pour son livre « la constellation Rimbaud »
  • La lumineuse Gaëlle Geniller (25 ans s’il vous plaît et d’une maturité et talent fous !), pour son roman graphique « Le jardin Paris » lauréat du prix des lecteurs du Var. Devant des collégiens avec des questions percutantes, une énergie comme seule la jeunesse peut produire
  • La douce et talentueuse Corinne Morel Darleux, et son très beau roman jeunesse « Là où le feu et l’ours », un récit enchanteur et néanmoins réel qui a inspiré les jeunes lecteurs de l’audience.

Merci à tous les trois pour ces échanges!

Rencontres Littéraires

Prix des lecteurs du Var – Rencontre

Dans le cadre du prix des lecteurs et de la fête du livre du Var, j’ai eu la joie d’échanger avec Marie Charrel autour de son très beau roman « Les danseurs de l’aube ».

Dans ce roman à 4 voix, à deux temporalités, l’histoire poignante de Sylvin Rubinstein, danseur de flamenco et résistant, et comment son héritage fait écho à deux jeunes qui se cherchent, une génération plus tard.

Nous étions à la médiathèque de Carqueiranne le 15 octobre à 17h, et la bibliothèque du Beausset le 16 Octobre à 10h.

#fetedulivreduvar, #prixdeslecteursduvar, #mdv83, #culturevar#rencontrelittéraire

Médiathèque Départementale du Var (MDV)

Fête du livre du Var

Rencontres Littéraires

Rencontre littéraire Nathalie Peyrebonne

Nous avons parlé de Costa Rica, d’arrachement à la terre, de peinture, d’enfance, d’Inconstance des souvenirs tropicaux. Entourées de vignes, entourées de l’histoire des arènes de Lutèce.

Une écriture poétique à retrouver aux éditions La Manufacture des Livres.

Merci à Nathalie Peyrebonne pour son sourire et l’intensité de notre échange, merci à Delphine Chaume et Franck-Olivier Laferrère pour leur invitation à animer cette rencontre, et ce beau projet de festival littéraire « Des livres et des Vignes ».

Chroniques, Livres

L’autre art contemporain – Benjamin Olivennes

Intriguée par cet essai dont j’ai assisté fortuitement à la présentation par son auteur chez @alicecapferret. Auteur à l’élocution captivante, Benjamin Olivennes dénonce l’art contemporain régi par l’investissement financier en premier lieu, tacle sans concession les institutions qui s’en font les premiers promoteurs et se fait un devoir de mettre en lumière « l’autre art contemporain », artistes qu’il juge sacrifiés sur l’autel de l’argent et des magmas financiers.

Sujet tabou, sujet délicat tant l’art est subjectif. Et forcément se pose par ricochet, mais dans des proportions moindres, la question de la littérature contemporaine.

Extrait page 12 : « Ces trésors du passé furent d’abord réalisés pour adorer un Dieu, ou pour servir un prince. Plus tard, ils furent collectionnés par d’autres princes, ou des bourgeois, mais pour le plaisir. Ils n’étaient pas vus comme un investissement, ils n’étaient pas exposés pour « valoriser la collection » ou pour « développer la marque », ils n’étaient pas revendus cinq ans après leur achat pour réaliser une plue value. Ils étaient gardés jalousement chez soi, pour la délectation personnelle, montrés à un petit cercle d’amis sûrs, plus tard donnés au Louvre ou au Metropolitan pour le bénéfice de la patrie. Ils n’étaient pas aimés parce qu’ils étaient chers, ils étaient chers parce qu’ils étaient aimés. »

Créations, Texte court

Un coeur, deux pays

Je porte mes identités en moi comme les nations portent leur histoire. Elles sont ma croix, elles sont ma folie. Elles sont ma plus grande bénédiction. Elles sont mes chaînes et mes libertés.

Mes mains écrivent le français et l’arabe. Je te parlerai la langue chantante de Molière ou gutturale de la Mecque.

Je te parlerai en dialecte si tu le souhaites, mais on ne m’a pas appris à parler amazigh, pourtant berceau du pays où je suis née. J’ai côtoyé les grands et les plus pauvres, je sais manger à la main ou avec des couverts d’argent. Tu pourras me voir vêtue d’une robe ou d’un caftan. Je me voilerai la tête en entrant dans une mosquée, et la courberai dans une église. J’ai appris à disserter en français et en arabe, dans une même phrase, je peux mélanger les deux, tu t’en étonnes souvent.

On m’a appris qu’un jour, je devrais partir, depuis, je ne sais plus rester. Depuis, mes pas chancellent en Europe et mon cœur bat des deux côtés de la Méditerranée.

Dans mes gênes coule le soleil, le sable du désert et les gloires amazigh, mais le vent et les montagnes y ont aussi fait leur place. Je porte en moi l’histoire des sultans, des rois, des tribus, mais je me nourris aussi de celle de la renaissance et de la révolution.

Alors de grâce, ne me demande pas de choisir. Un cœur qui choisit est un cœur qui se brise.

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Normal People – Série

Rares sont les séries qui sont retranscrites avec autant de délicatesse du papier à l’écran.

12 épisodes en format court, 360 minutes d’immersion dans les combats intérieurs de Marianne et Connell, dans leur attachement qui se heurte à tous ces obstacles ordinaires : la société, le qu’en dira-t-on, la solitude, même quand on est deux (surtout quand on est deux), le rang social, la dépression.

Entre Dublin et l’ouest irlandais, on suit cette passion à la fois tranquille et fusionnelle, de celles dont on sait qu’elle nous ramènera à l’autre, inévitablement, dans cette dimension ou dans une autre.
Une bande-son intimiste à l’image de la réalisation, si bien que parfois, même la caméra semble s’excuser de déranger ces deux-là.

Bref, une merveille.

« Normal people », adaptation du roman du même nom de Sally Rooney.

Crédit Photo : BBC3