Te souviens-tu Paris, de ces balades le long de tes quais,
Et sur le pont d’Iéna, ou était-ce le pont des arts ?
Celui où les amants cadenassent un amour vantard,
Avant que la lune ne voile leurs pas enlacés
Poésie
Versification juvénile
Et sur nos âmes Tu as posé ta sagesse bienveillante
Pendant que le poison de l’envie décimait leurs cœurs
Tentant de détruire notre fierté ils bâtissaient notre grandeur
Ils ont fait de la haine une maîtresse languissante
Alors qu’à leurs yeux obscurcis leurs épées paraissent acier
Devant notre foi, elles n’étaient plus que poussière
Et croyant faire jaillir notre sang ils ont vu éclater la lumière
Perfides, « cette vérité n’est pas la nôtre » ont-ils blasphémé
Dans une coupe en or ils croyaient savourer nos larmes
Malheureux ! ils goûtaient là leur propre amertume
Sans savoir qu’ils nous offraient l’encre de nos plumes
Et renforçaient ainsi la plus puissante de nos armes
Pauvres fous, ne voient-ils pas, prisonniers de leur haine
Que leur chant de guerre se noie dans l’horizon lointain
Croyant nous combattre de leurs sombres desseins
Ils nourrissent sans relâche le mal qui les gangrène
Je Te rends mille grâces, notre force retrouvée
Détournera nos pas de leurs champs de bataille
Et nous grandirons forts d’un amour sans faille
Vers les hautes cimes de notre foi immaculée