Chroniques, Livres

Palmarès lecteurs.com de la rentrée littéraire 2019

Mercredi 13 novembre avait lieu la rencontre avec les 5 auteurs qui ont constitué le palmarès de la rentrée littéraire vu par les participants à l’aventure des explorateurs de la RL 2019 (Fondation Orange) cet été dont j’ai eu l’occasion de faire partie.

Quelques moments clés de la soirée (de gauche à droite sur la photo):

  • Karine Tuil et sa modestie/gentillesse. Elle avait reçu le prix interallié le jour même pour son roman “Les choses humaines” chez Gallimard, et était légitimement prise pour la soirée de récompense. Elle a malgré tout honoré sa promesse de venir, même pour un quart d’heure. Elle a salué et remercié l’audience de lecteurs, s’est excusée de ne pas pouvoir rester plus, elle semblait presque s’excuser d’avoir reçu ce prix. Une modestie touchante alors qu’elle était en tous point la reine de la journée.

PS : L’honnêteté intellectuelle m’oblige à dire que je n’ai pas partagé l’enthousiasme de la blogosphère pour le roman « les choses humaines », pour plusieurs raisons que j’explique modestement dans le post que vous pouvez retrouver sur mon compte. Cela n’empêche pas d’apprécier la personne à l’origine de l’œuvre. A l’inverse, quelle déception parfois lorsqu’on adore un écrit et que la personne à l’origine ne soit pas à la hauteur de la plume. 
Un débat pour une prochaine fois, un prochain lieu, qui me pose question depuis qu’avec le calame j’ai souhaité connaître un peu plus les coulisses d’un monde qui m’a toujours fascinée et passionnée.
Séparer l’homme de l’œuvre ? Faut-il garder le mystère de la plume, ne pas y mette un visage, une personnalité qui risquerait de rendre les choses trop humaines ? (Vous avez noté le calembour? Trop fière :p) ou trop détestables parfois ?

  • L’indignation contagieuse de Brigitte Giraud  : sa voix fluette contrastait avec ses prises de position, toute animée qu’elle était contre certaines horreurs de ce monde. Une indignation qu’elle a mise dans son livre « Jour de courage » chez Flammarion.
  • La bonne humeur de Jean-Philippe Blondel, tout aussi contagieuse, qui, “mine de rien” raconte son livre à coup de blagues et de calembours. Un moment de tendresse également lorsqu’il a confessé avoir aussi écrit ce livre pour sa fille, afin qu’elle en apprenne un peu plus sur son père. “La grande escapade” à retrouver aux éditions Buchet-Chastel.
  • La pudeur de Valérie Tong Cuong, lorsqu’elle a évoqué avoir écrit son roman “Les guerres intérieures“, JC Lattès, suite à l’agression de son propre fils.
  • Le débat très d’actualité que propose Jean Le Gall avec son roman “L’île introuvable” chez Robert Laffont, et les idées de l’auteur sur ce qu’est devenu la littérature française, à l’heure des médias et des réseaux sociaux.

Un grand merci à l’équipe Lecteurs.com pour l’organisation de cette soirée haute en couleurs.

 

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